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La Nutrition

La nutrition qu'est ce que c'est ?

La nutrition, c’est l’ensemble des processus par lesquels notre organisme reçoit, transforme et utilise les nutriments dont il a besoin pour fonctionner, se développer et rester en bonne santé.

C’est les interactions entre les aliments et notre corps, en particulier les processus par lesquels les organismes ingèrent, digèrent, absorbent, transportent, utilisent et excrètent les nutriments présents dans les aliments. 

Une alimentation adéquate est essentiel pour avoir un organisme en bonne santé, de permet un fonctionner de manière optimal et l’aider à combattre la maladie. La base de notre alimentation est constitué de macronutriments, qui sont les principaux éléments de notre assiette, mais il y a aussi les micronutriments qui ont toute leur place dans une nutrition équilibrée. Une alimentation saine contient une grande variété de deux types de nutriments.

Les nutriments essentiels

Les macronutriments :

Il existe trois types de macro nutriments : les glucides, les protéines et les lipides. Ils apportent à votre corps l’énergie dont il a  besoin pour fonctionner. Différents processus sont pris en charge par le corps sans vous en rendre compte comme la respiration, la régularisation de température, la régénérescence de vos cellules ou encore la digestion.  Tous consomme de l’énergie, et votre corps a aussi besoin d’énergie pour bouger. Pour que votre corps puisse assurer ses fonctions vitales, vous devez lui apporter tous les jours c’est macronutriments en quantité suffisante.

Les micronutriments :

Les micronutriments sont des éléments essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. Ils regroupent les vitamines, minéraux et oligo-éléments, indispensables à de nombreuses réactions biologiques, bien qu’ils ne fournissent pas d’énergie. Présents en très petites quantités dans l’alimentation, ils participent à la production d’énergie, au renouvellement cellulaire, au soutien du système immunitaire et à la régulation hormonale. Une carence en micronutriments peut se traduire par de la fatigue, une baisse de l’immunité ou des troubles métaboliques. Une alimentation variée et équilibrée, riche en fruits, légumes, légumineuses et produits de la mer, permet généralement de couvrir ces besoins. Les micronutriments représentent ainsi les “petits acteurs invisibles” mais indispensables à notre santé globale.

Selon OMS ( Organisation Mondiale de la Santé), elle serait responsable de certaines des carences nutritionnelles les plus courants. Comme l’anémie, le rachitisme, ostéoporose, qui peuvent réduire les performances de l’organisme et nous à subir durablement, ainsi notre bien-être. 

L’équilibre nutritionnel

L’équilibre nutritionnel correspond à l’harmonie entre les apports alimentaires et les besoins réels de l’organisme. Il ne s’agit pas seulement de “manger sainement”, mais de fournir à chaque cellule les nutriments nécessaires à son bon fonctionnement, dans les bonnes proportions. Notre alimentation est bien plus qu’une source d’énergie : elle influence directement notre vitalité, nos défenses immunitaires, notre équilibre hormonal et émotionnel.

Un bon équilibre nutritionnel repose sur trois grands piliers :

  • La qualité des aliments consommés : privilégier les produits frais, peu transformés, riches en nutriments et pauvres en additifs.
  • La diversité : varier les sources de protéines, de fibres, de graisses et de micronutriments pour couvrir l’ensemble des besoins physiologiques.

  • La régularité : adopter un rythme alimentaire stable, respectant la faim, la satiété et les besoins énergétiques de la journée.

Lorsque cet équilibre est rompu par le stress, une alimentation trop industrielle ou des rythmes de vie irréguliers, l’organisme s’adapte, mais au prix d’un déséquilibre métabolique : fatigue chronique, troubles digestifs, prise de poids, inflammation ou fragilité immunitaire peuvent en être les premiers signes.

Retrouver un équilibre nutritionnel, c’est donc revenir à une alimentation consciente, respectueuse du corps et de ses besoins réels. Combinée à une activité physique régulière et à une bonne gestion du stress, elle constitue un pilier fondamental de la prévention santé.

Bien manger, c’est préserver sa santé, mais aussi se faire plaisir ! Une bonne nutrition s’adapte à chaque individu selon son âge, son activité physique, son métabolisme et ses besoins spécifiques

pourquoi faut-il bien s'hydrater ?

Une bonne hydratation est essentielle au maintien de la santé et du bon fonctionnement de l’organisme. Comme le rappelle Rhiannon Lambert dans Le grand livre de la nutrition, l’eau n’est pas seulement un liquide vital : l’eau n’est pas seulement un liquide vital : elle participe à toutes les réactions métaboliques du corps. Elle permet de transporter les nutriments et l’oxygène vers les cellules, d’éliminer les déchets, de réguler la température corporelle et de lubrifier les articulations. Une déshydratation, même légère, peut entraîner une baisse d’énergie, des maux de tête, des troubles de la concentration ou des douleurs musculaires. Le corps humain étant composé à environ 60 % d’eau, il est indispensable de compenser les pertes quotidiennes dues à la respiration, la transpiration et l’élimination rénale. Boire régulièrement tout au long de la journée de préférence de l’eau, plutôt que des boissons sucrées ou excitantes, contribue à maintenir un équilibre hydrique optimal, favorisant ainsi la vitalité, la clarté mentale et le bien-être global.

Les glucides
Les glucides sont la principale source d’énergie de notre organisme. Ils regroupent l’ensemble des sucres que le corps transforme en glucose, un carburant essentiel pour les cellules, en particulier celles du cerveau et des muscles. On distingue deux grandes catégories de glucides : les glucides simples, composés de sucres rapides comme le glucose, le fructose ou le saccharose, qui sont rapidement assimilés par l’organisme, et les glucides complexes, formés de chaînes plus longues (comme l’amidon ou les fibres) qui se digèrent plus lentement et apportent une énergie durable. Lors de la digestion, les enzymes du tube digestif décomposent les glucides complexes en molécules de glucose, qui sont ensuite absorbées dans le sang pour maintenir un taux de sucre stable. Tous les glucides n’ont cependant pas le même effet sur la glycémie : c’est ce que mesure l’index glycémique (IG), un indicateur de la vitesse à laquelle un aliment fait augmenter le taux de sucre sanguin. Les aliments à IG bas (comme les légumineuses, les céréales complètes ou les fruits) favorisent une énergie constante et limitent les pics d’insuline, tandis que ceux à IG élevé (comme les produits sucrés ou raffinés) entraînent des variations brusques de la glycémie pouvant favoriser la fatigue, les fringales et le stockage des graisses. Privilégier les glucides complexes et les aliments à faible index glycémique contribue donc à un meilleur équilibre énergétique et métabolique au quotidien.
Les Protéines
Ce sont des molécules essentielles à la structure et au fonctionnement de l’organisme. Composées d’acides aminés, elles participent à la construction, la réparation et le renouvellement des tissus (muscles, peau, organes, enzymes, hormones, anticorps…). Contrairement aux glucides et aux lipides, le corps ne possède aucune réserve de protéines : un apport quotidien est donc indispensable. On distingue les protéines animales (présentes dans la viande, le poisson, les œufs et les produits laitiers) et les protéines végétales (issues des légumineuses, céréales, oléagineux…). Les protéines animales sont dites complètes, car elles contiennent tous les acides aminés essentiels que l’organisme ne peut pas fabriquer lui-même. Les protéines végétales, quant à elles, sont souvent incomplètes, mais leur association, par exemple riz + lentilles ou pois chiches + quinoa, permet d’obtenir un profil complet en acides aminés, idéal pour une alimentation végétarienne équilibrée. Après ingestion, les protéines sont digérées dans l’estomac et l’intestin grêle sous l’action des enzymes (pepsine, trypsine, peptidases) qui les découpent en acides aminés. Ces derniers traversent la paroi intestinale, le portail du tube digestif, pour rejoindre la circulation sanguine via la veine porte, puis sont distribués vers les tissus qui en ont besoin. Dans les muscles, ils contribuent à la synthèse protéique, processus clé du maintien de la masse musculaire et de la récupération après l’effort. Les apports recommandés varient selon l’âge, le sexe et l’activité physique : en moyenne 0,8 à 1,2 g de protéines par kilo de poids corporel par jour chez l’adulte, et jusqu’à 1,6 g/kg chez le sportif. Un bon équilibre entre protéines animales et végétales, associé à une alimentation riche en micronutriments, soutient non seulement la vitalité musculaire, mais aussi la santé digestive, hormonale et immunitaire.
Les Fibres
Sont des composants végétaux non digestibles par les enzymes humaines, mais indispensables à l’équilibre du système digestif et à la santé globale. Bien qu’elles ne fournissent pas d’énergie directe, elles jouent un rôle majeur dans la régulation du transit intestinal, la satiété, la stabilité de la glycémie et la santé du microbiote intestinal. On distingue deux grands types de fibres : Les fibres solubles, présentes notamment dans l’avoine, les pommes, les légumineuses et les graines de lin. Elles se dissolvent partiellement dans l’eau pour former un gel visqueux qui ralentit la digestion, aide à contrôler la glycémie et contribue à la baisse du cholestérol sanguin. Elles servent également de nourriture aux bactéries intestinales, favorisant ainsi une flore intestinale équilibrée. Et les fibres insolubles, que l’on trouve dans le son de blé, les légumes, les fruits à peau et les céréales complètes. Elles augmentent le volume du bol alimentaire, stimulent le transit et préviennent la constipation en facilitant l’élimination des déchets. Mais un troisième type de fibres, souvent méconnu, est l’amidon résistant. C’est une forme d’amidon qui échappe à la digestion dans l’intestin grêle et agit comme une fibre prébiotique dans le côlon. On le trouve dans certains aliments cuits puis refroidis, comme les pommes de terre, le riz ou les pâtes. En refroidissant, leur structure moléculaire change, ce qui augmente leur teneur en amidon résistant et leur bénéfice pour la flore intestinale. Pour manger suffisamment de fibres, il est recommandé de consommer 25 à 35 g par jour, en variant les sources : légumes, fruits entiers, légumineuses, céréales complètes, graines et oléagineux. L’idéal est d’augmenter progressivement sa consommation, tout en buvant suffisamment d’eau pour éviter les inconforts digestifs. Les fibres sont ainsi de véritables alliées de la santé digestive et métabolique : elles favorisent une flore intestinale équilibrée, améliorent la régulation du sucre sanguin et contribuent à la prévention des maladies cardiovasculaires et métaboliques.
Les Lipides
Ou graisses, sont des nutriments essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. Contrairement à leur mauvaise réputation, ils ne sont pas uniquement une source de calories : ils jouent un rôle clé dans la production d’énergie, la construction des membranes cellulaires, la synthèse hormonale et l’absorption des vitamines liposolubles (A, D, E et K). Ce sont donc des éléments vitaux, à condition de bien choisir leurs sources. On distingue trois grandes familles de lipides : Les acides gras saturés, principalement présents dans les produits d’origine animale et certaines huiles tropicales (coco, palme). Consommés en excès, ils peuvent augmenter le taux de mauvais cholestérol (LDL) et favoriser le risque cardiovasculaire. Toutefois, à faible dose, ils participent à la structure cellulaire et à la production hormonale. Les acides gras mono-insaturés, dont le représentant principal est l’acide oléique (présent dans l’huile d’olive, l’avocat et les oléagineux). Ces graisses sont considérées comme bénéfiques : elles aident à maintenir un bon équilibre lipidique et à réduire le LDL au profit du bon cholestérol (HDL). Et les acides gras polyinsaturés, qui regroupent notamment les oméga-3 (poissons gras, graines de lin, noix) et les oméga-6 (huiles de tournesol, de maïs, de soja). Les oméga-3 ont un rôle anti-inflammatoire et protecteur cardiovasculaire, tandis qu’un excès d’oméga-6 peut, à l’inverse, favoriser l’inflammation. L’équilibre entre ces deux types de graisses est donc primordial. Le cholestérol, souvent diabolisé, est en réalité une molécule indispensable : il sert à la fabrication des hormones, de la vitamine D et des membranes cellulaires. Il est transporté dans le sang par deux types de lipoprotéines : le LDL (Low Density Lipoprotein), dit “mauvais cholestérol”, qui dépose le cholestérol sur les parois des artères, et le HDL (High Density Lipoprotein), dit “bon cholestérol”, qui le récupère et le transporte vers le foie pour être éliminé. Un bon équilibre entre les deux est donc essentiel pour préserver la santé cardiovasculaire.
Les vitamines
Les vitamines sont des micronutriments essentiels au bon fonctionnement du corps humain. Bien qu’elles soient nécessaires en très petites quantités, elles participent à une multitude de réactions biochimiques vitales : production d’énergie, croissance cellulaire, immunité, synthèse hormonale ou encore protection contre le stress oxydatif. Le corps ne pouvant les fabriquer (ou seulement en très faible quantité), elles doivent être apportées quotidiennement par l’alimentation. On distingue deux grandes familles de vitamines selon leur solubilité : Les vitamines hydrosolubles (solubles dans l’eau) comprennent les vitamines du groupe B (B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9 et B12) et la vitamine C. Elles interviennent principalement dans la production d’énergie, le fonctionnement du système nerveux, la synthèse de l’ADN et le renforcement immunitaire. Comme elles ne sont pas stockées par l’organisme, un apport régulier est indispensable. On les trouve surtout dans les fruits, légumes frais, légumineuses, céréales complètes et produits animaux (pour la B12 notamment). Les vitamines liposolubles (solubles dans les graisses) regroupent les vitamines A, D, E et K. Elles nécessitent la présence de lipides pour être absorbées et sont stockées dans le foie et les tissus adipeux. La vitamine A contribue à la vision, à la croissance cellulaire et à la santé de la peau. La vitamine D, synthétisée en partie par la peau grâce au soleil, est essentielle à la minéralisation osseuse et au système immunitaire. La vitamine E agit comme antioxydant, protégeant les cellules du stress oxydatif. La vitamine K joue un rôle clé dans la coagulation sanguine et le métabolisme osseux. Les sources principales de ces vitamines sont les huiles végétales, les poissons gras, les œufs, les produits laitiers et certains légumes colorés. Un déséquilibre vitaminique, qu’il s’agisse d’une carence ou d’un excès (notamment pour les vitamines liposolubles), peut perturber de nombreuses fonctions métaboliques. Une alimentation variée et colorée, riche en végétaux, produits frais et bonnes graisses, reste la meilleure façon de garantir des apports suffisants et de soutenir durablement la vitalité, l’immunité et la santé cellulaire.
Les Minéraux
Ils sont des éléments inorganiques indispensables à la vie, tout comme les vitamines. Ils participent à la plupart des réactions physiologiques du corps : construction osseuse, contraction musculaire, transmission nerveuse, équilibre hydrique et acido-basique, fonctionnement enzymatique ou encore défense immunitaire. Contrairement aux macronutriments, les minéraux n’apportent aucune énergie, mais ils sont essentiels à la stabilité et à la vitalité de l’organisme. On distingue les macro-éléments (présents en plus grande quantité) comme le calcium, le magnésium, le potassium, le sodium, le phosphore et le soufre, et les oligo-éléments, nécessaires en très petites quantités, comme le fer, le zinc, le cuivre, le sélénium, l’iode ou le manganèse. Le calcium et le phosphore assurent la solidité des os et des dents. Le magnésium soutient la détente musculaire et nerveuse. Le fer est essentiel au transport de l’oxygène dans le sang. Le zinc et le sélénium participent à la défense antioxydante et à l’immunité. Le potassium et le sodium régulent la tension artérielle et l’équilibre hydrique. Les carences minérales peuvent résulter d’une alimentation déséquilibrée, du stress chronique, de troubles digestifs ou de régimes restrictifs. Elles se traduisent souvent par de la fatigue, une baisse de concentration, des crampes musculaires, des ongles ou cheveux fragiles, voire des troubles hormonaux ou immunitaires. Pour les prévenir, il est essentiel de maintenir une alimentation variée et naturelle, riche en fruits, légumes, légumineuses, graines, oléagineux, céréales complètes et produits de la mer. Une bonne santé intestinale est également primordiale, car elle conditionne l’assimilation efficace des minéraux. Une alimentation équilibrée, associée à une bonne hygiène de vie et une digestion optimale, demeure la clé pour éviter les carences sans recourir systématiquement aux compléments..

La digestion

La digestion est le processus par lequel notre organisme transforme les aliments en nutriments assimilables, afin de fournir à nos cellules l’énergie et les éléments dont elles ont besoin pour fonctionner. Elle commence dès la bouche, où la mastication découpe les aliments et où la salive, riche en enzymes comme l’amylase, amorce la dégradation des glucides. Les aliments passent ensuite dans l’estomac, où l’acide chlorhydrique et les enzymes gastriques, comme la pepsine, décomposent les protéines. Le bol alimentaire devient alors une substance semi-liquide appelée chyme.

Ce chyme est ensuite libéré progressivement dans l’intestin grêle, véritable centre du processus digestif. C’est là que les sucs pancréatiques et la bile (produite par le foie) interviennent pour continuer la décomposition des lipides, des glucides et des protéines en leurs plus petites unités : acides gras, glucose et acides aminés. Ces nutriments traversent ensuite la paroi intestinale pour rejoindre la circulation sanguine (via la veine porte) et être distribués vers les organes. C’est également dans l’intestin que s’effectue l’absorption des vitamines, minéraux et eau, grâce à la grande surface de contact offerte par les villosités intestinales.

Enfin, les fibres et les résidus non digestibles passent dans le côlon, où ils sont fermentés par le microbiote intestinal, un ensemble de milliards de bactéries bénéfiques qui produisent des acides gras à chaîne courte et participent à l’immunité et à la santé de la muqueuse intestinale. Les déchets sont ensuite éliminés par le rectum et l’anus.

En somme, la digestion est un mécanisme coordonné et intelligent, alliant actions mécaniques et chimiques, qui transforme chaque repas en nutriments essentiels pour nourrir le corps, soutenir le cerveau, entretenir les muscles et renforcer les défenses immunitaires.

monoglycérides, ainsi que la plupart des vitamines hydrosolubles et des minéraux.

L’iléon, portion terminale, poursuit cette absorption et prend en charge des éléments spécifiques comme la vitamine B12 (grâce au facteur intrinsèque sécrété par l’estomac) et les sels biliaires, qui sont réabsorbés et recyclés vers le foie via la circulation entéro-hépatique.

Enfin, le côlon (gros intestin) est surtout le siège de la réabsorption de l’eau et des électrolytes (sodium, potassium, chlorures), permettant la concentration des matières fécales. Il absorbe également certains acides gras à chaîne courte (AGCC) produits par la fermentation bactérienne des fibres dans le microbiote intestinal — ces AGCC constituent une source d’énergie locale pour les cellules du côlon (les colonocytes) et participent à la régulation immunitaire et métabolique.

Ainsi, l’absorption digestive est un processus dynamique, finement régulé, qui assure le passage sélectif des nutriments depuis la lumière intestinale jusqu’à la circulation générale. Chaque segment du tube digestif contribue à transformer les aliments en éléments directement utilisables par les cellules, garantissant ainsi la nutrition et l’homéostasie de l’organisme.

L'absorption des nutriments

L’absorption correspond au passage des nutriments issus de la digestion à travers la muqueuse du tube digestif vers la circulation sanguine ou lymphatique. Bien que la majorité de l’absorption se produise dans l’intestin grêle, chaque segment du tube digestif joue un rôle spécifique et complémentaire dans ce processus hautement organisé.

Dans la bouche, l’absorption est quasi inexistante, mais certaines substances très simples, comme certains médicaments sublinguaux ou alcools, peuvent traverser directement la muqueuse buccale et passer dans la circulation sanguine.

Au niveau de l’estomac, l’absorption reste limitée en raison du pH acide et de la courte durée de transit. Cependant, quelques éléments diffusent directement à travers la paroi gastrique : l’eau, les électrolytes, l’alcool et certains médicaments liposolubles (comme l’aspirine).

 

L’essentiel du processus d’absorption se déroule dans l’intestin grêle, véritable centre d’assimilation. Il se divise en trois parties : le duodénum, le jéjunum et l’iléon, chacun ayant des fonctions d’absorption spécifiques :

  • Le duodénum est le premier segment où arrivent les sucs pancréatiques et la bile. Il assure l’absorption rapide du fer, du calcium, du magnésium, de certaines vitamines hydrosolubles et des acides aminés.

  • Le jéjunum, partie moyenne et la plus active de l’intestin grêle, absorbe la majorité des glucides (sous forme de glucose, galactose, fructose), des acides aminés, des acides gras, des monoglycérides, ainsi que la plupart des vitamines hydrosolubles et des minéraux.

  • L’iléon, portion terminale, poursuit cette absorption et prend en charge des éléments spécifiques comme la vitamine B12 (grâce au facteur intrinsèque sécrété par l’estomac) et les sels biliaires, qui sont réabsorbés et recyclés vers le foie via la circulation entéro-hépatique.

Enfin, le côlon (gros intestin) est surtout le siège de la réabsorption de l’eau et des électrolytes (sodium, potassium, chlorures), permettant la concentration des matières fécales. Il absorbe également certains acides gras à chaîne courte (AGCC) produits par la fermentation bactérienne des fibres dans le microbiote intestinal — ces AGCC constituent une source d’énergie locale pour les cellules du côlon (les colonocytes) et participent à la régulation immunitaire et métabolique.

Ainsi, l’absorption digestive est un processus dynamique, finement régulé, qui assure le passage sélectif des nutriments depuis la lumière intestinale jusqu’à la circulation générale. Chaque segment du tube digestif contribue à transformer les aliments en éléments directement utilisables par les cellules, garantissant ainsi la nutrition et l’homéostasie de l’organisme.

Qu'est ce que le métabolisme ?

Le métabolisme désigne l’ensemble des réactions chimiques et biologiques qui se déroulent en permanence dans les cellules de l’organisme afin d’assurer son fonctionnement, sa croissance, sa réparation et le maintien de son équilibre interne, appelé homéostasie. C’est le moteur invisible du corps humain : il transforme l’énergie contenue dans les aliments en énergie utilisable par les cellules.

On distingue deux grandes composantes du métabolisme :

  • Le catabolisme, qui correspond aux réactions de dégradation des molécules complexes (comme les glucides, les lipides et les protéines) en molécules plus simples. Ces réactions libèrent de l’énergie sous forme d’ATP (adénosine triphosphate), la principale “monnaie énergétique” du corps.

  • L’anabolisme, à l’inverse, regroupe les réactions de synthèse et de construction : à partir des nutriments et de l’énergie fournie par l’ATP, les cellules fabriquent de nouvelles protéines, des membranes cellulaires, des enzymes, ou encore du tissu musculaire.

Le métabolisme dépend de nombreux facteurs : l’âge, le sexe, la masse musculaire, la température corporelle, l’activité physique, mais aussi l’équilibre hormonal (thyroïde, insuline, cortisol, etc.). Il varie d’une personne à l’autre et s’adapte continuellement aux besoins énergétiques du moment.

Les nutriments absorbés jouent un rôle central dans ce processus : les glucides fournissent une énergie rapidement mobilisable, les lipides constituent une réserve énergétique plus durable, et les protéines participent à la régénération des tissus. Les vitamines et minéraux agissent comme cofacteurs enzymatiques, permettant aux réactions métaboliques de se dérouler efficacement.

Le métabolisme est le chef d’orchestre biochimique du corps humain : il convertit ce que nous mangeons en énergie vitale, entretient nos cellules, soutient nos fonctions physiologiques et assure la continuité de la vie à chaque seconde.

L'alimentation anti-inflammatoire.

Je pourrais en parler pendant des heures, je prône l’alimentation anti-inflammatoire qui est une approche nutritionnelle qui vise à réduire l’inflammation chronique de bas grade. C’est un processus souvent silencieux mais impliqué dans de nombreuses pathologies modernes : troubles digestifs, douleurs articulaires, maladies cardiovasculaires, diabète, surpoids, fatigue chronique ou encore dérèglements hormonaux. Contrairement à l’inflammation aiguë, utile et temporaire, qui permet au corps de se défendre, l’inflammation chronique résulte d’une suralimentation en produits pro-inflammatoires et d’un déséquilibre du microbiote intestinal.

Sur le plan scientifique, cette alimentation cherche à rétablir l’équilibre entre les radicaux libres et les antioxydants, ainsi qu’entre les oméga-3 et les oméga-6, deux familles de graisses qui régulent les voies inflammatoires. Elle privilégie donc les aliments riches en antioxydants, en fibres, en acides gras essentiels et en micronutriments protecteurs, tout en limitant les sources d’inflammation cellulaire.

Les aliments anti-inflammatoires clés comprennent :

  • Les fruits et légumes colorés, riches en polyphénols, caroténoïdes et vitamine C, qui neutralisent les radicaux libres.

  • Les poissons gras (saumon, sardines, maquereau), riches en oméga-3, qui modulent la production de médiateurs inflammatoires.

  • Les oléagineux, les graines (lin, chia, noix) et les huiles vierges comme l’huile d’olive, qui apportent de bonnes graisses mono- et polyinsaturées.

  • Les épices et herbes aromatiques telles que le curcuma, le gingembre, le romarin ou la cannelle, aux propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes puissantes.

  • Les légumineuses, céréales complètes et fibres végétales, qui nourrissent le microbiote intestinal et participent à la santé de la muqueuse digestive.

À l’inverse, il convient de réduire les aliments pro-inflammatoires : sucres raffinés, farines blanches, excès d’oméga-6 (huiles de tournesol, de maïs), charcuteries, fritures, produits ultra-transformés et excès d’alcool. Ces aliments favorisent le stress oxydatif, la résistance à l’insuline et la perméabilité intestinale, entretenant ainsi le cercle vicieux de l’inflammation.

Enfin, une bonne hydratation, un sommeil réparateur et la gestion du stress complètent cette approche, car ils influencent directement la réponse inflammatoire.

Donc l’alimentation anti-inflammatoire n’est pas un régime restrictif, mais une philosophie nutritionnelle durable, centrée sur la qualité et la diversité alimentaire. Elle agit en profondeur sur la santé cellulaire, en soutenant l’immunité, en régulant les hormones et en restaurant un terrain métabolique équilibré et protecteur.